samedi, avril 08, 2006

Mme RENEE LA COMMERCANTE

Rapidement je rassemblais dans ma mémoire les moments, trop courts hélas, qui m’avaient rapproché de ce frère.

J’évoquais sa communion qui nous avait permis, l’année précédente, de nous retrouver tous en famille une dernière fois dans la maison.

L’après midi de ce dimanche nous avions inventé ces dernier jeux au cours desquels Damien m’avait convaincu que chez les cow-boys il y avait des shérifs et des bandits, et que le rôle de cow-boy, ou le rôle du « jeune homme » ce héros attachant des westerns, avait leur contrepartie.

Mon petit cousin Lucien, voulait lui à tout prix être un indien malgré les tentatives désespérées de ses frères pour le raisonner et l’amener à comprendre que quelque part les indiens étaient des sortes de fellaghas, et que vouloir jouer ce rôle, en ces moments troubles, n’était peut être pas la meilleure idée.
C’est au cours de ce même après midi que notre cousine Denise avait décidé de s’appeler Mme Renée une honorable commerçante et que Monique elle préférait le sobriquet de Sassafinda, une interpellation intraduisible que ma tante Lucia attribuait aux jeunes filles remuantes de la famille pour caractériser leurs allures intrépides et leur langue bien pendue.

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