Mes parents avaient acheté le 29 août 1950, un terrain de 8 ares, sur lequel était construite une petite maison carrée dont la surface étaient divisée en 4 pièces identiques. Cette bâtisse avait été agrandie vers l’est par l’ajout d’une superficie identique qui abritait les pièces de jour. L’ancienne et la nouvelle construction étaient séparées par un corridor. Attenant à la maison une treille protégeait la façade sud, et était prolongée par un jardin et un poulailler, le reste du terrain servait à entreposer le matériel de l’entreprise de maçonnerie de mon père.
L’occupation du terrain laissait à notre discrétion une part importante de la cour dont nous avions découpé l’espace selon des règles édictées par les bouya cramanous une tribu imaginée par notre frère Sébastien dont nous devions respecter les coutumes et nous soumettre à la Loi.
L’occupation du terrain laissait à notre discrétion une part importante de la cour dont nous avions découpé l’espace selon des règles édictées par les bouya cramanous une tribu imaginée par notre frère Sébastien dont nous devions respecter les coutumes et nous soumettre à la Loi.
(SUITE BLOG danslaplainedela mleta.blogspot.com)
Il était loin le temps où je l’accompagnais sur la place de la Mairie attendre le cri de la sirène marquant la fin du jeune dans les jours de Ramadan.
Le fils du propriétaire de la station service, le jeune B, un autre brillant élève de la classe de CM1, était en but aux moqueries de ses camarades qui lui reprochaient de trop ressembler à un français. Avec ses pantalons de flanelle sur ses chaussures de cuir et ses cheveux savamment peignés.
Du fait de l’évolution de la situation, des perspectives d’indépendance de l’Algérie, nous étions tenus de respecter une obligation d’appartenance.
Les français avec les français, les arabes avec les arabes pour reprendre une expression qui avait cours alors. Cette atmosphère nouvelle objective ou suggérée, est illustrée par deux souvenirs qui reviennent de façon précise.
Nous étions beaucoup moins libres les jours où il n’y avait pas classe, et les jeux dans la vallée de la mort où nous imaginions les aventures d’une tribu mythique appelés les Bouya Cramanou ne trouvaient plus grâce aux yeux de nos parents. De ce fait l’une des épreuves permettant d’être digne des Bouya Cramanou ne pouvait plus se dérouler. Ces 3 épreuves consistaient à sauter à pieds joints d’une rive à l’autre de la Vallée de la mort, faire frère de sang avec un autre Bouya Cramanou, manger une crotte de nez.
Le fils du propriétaire de la station service, le jeune B, un autre brillant élève de la classe de CM1, était en but aux moqueries de ses camarades qui lui reprochaient de trop ressembler à un français. Avec ses pantalons de flanelle sur ses chaussures de cuir et ses cheveux savamment peignés.
Du fait de l’évolution de la situation, des perspectives d’indépendance de l’Algérie, nous étions tenus de respecter une obligation d’appartenance.
Les français avec les français, les arabes avec les arabes pour reprendre une expression qui avait cours alors. Cette atmosphère nouvelle objective ou suggérée, est illustrée par deux souvenirs qui reviennent de façon précise.
Nous étions beaucoup moins libres les jours où il n’y avait pas classe, et les jeux dans la vallée de la mort où nous imaginions les aventures d’une tribu mythique appelés les Bouya Cramanou ne trouvaient plus grâce aux yeux de nos parents. De ce fait l’une des épreuves permettant d’être digne des Bouya Cramanou ne pouvait plus se dérouler. Ces 3 épreuves consistaient à sauter à pieds joints d’une rive à l’autre de la Vallée de la mort, faire frère de sang avec un autre Bouya Cramanou, manger une crotte de nez.
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